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Dominés par la Pointe de Valerette, les Cerniers, entre 1300 et 1700 mètres, ont été pendant de nombreuses années la station de ski des Montheysans et des gens du coteau. Trois remontées mécaniques. une piste éclairée - et oui avant tout le monde - des pistes de ski nordique, un centre sportif... c'était un petit paradis du ski avant que les grands domaines ne se développent. Dans la région, on pense aux Portes du Soleil. Ces grands domaines ont sonné le glas des petites stations au caractère familial.
Sur ces pistes, le SC Choëx a organisé de nombreuses compétitions. La plus fameuse , le Derby de Valerette, a vu concourir les meilleurs skieurs de la région. C'était une épreuve de référence. Populaire, elle attirait plus d'une centaine de compétiteurs. Jusqu'à son déclin. Que faire ? Tout laisser tomber alors que le SC Choëx allait fêter ses 50 ans? Trois hommes, attachés à leur sport, à leur club et à leur région, ont alors eu une idée. Créer une course de patrouilles. On ne parlait pas de ski alpinisme à ce moment-là.
Autour d'eux, des courses existaient déjà. La plus ancienne, le Trophée du Muveran, était la plus prestigieuse jusqu'à la renaissance, en 1984 de la Patrouille des Glaciers. Mais il y avait aussi juste en face dans les Alpes vaudoises, le Trophée du Mont d'Or, au dessus du Sépeys et des Mosses, et le Trophée du Chamossaire depuis le petit village de La Forclaz. Ces courses avaient du succès. Elles se déroulaient plutôt dans la deuxième partie de la saison et étaient chasses gardé de fondeurs, garde-frontière et garde-fortifications en tête. Entre ces deux corps d'armée la rivalité était forte.
Ces pères du Trophée de Valerette - Christian Udriot, Amédée Rithner et André Caillet-Bois ont alors mis en commun leurs compétences d'organisateurs et de sportifs: Ils lancent le Trophée de Valerette. Première édition : 1989
Restait à lui trouver un parcours. En fait ce fut relativement simple. La Base étant Choëx et le point culminant, au sommet de la VAlerette, il suffisait de tracer deux lignes, une de montée et une de descente.
Le départ donné devant la salle de Choëx, c'est à pied que les coureurs se sont élancés, sur la route, en direction du contour de Condémine. De là, un chemin forestier monte vers Les Giettes. La neige n'était pas toujours au rendez-vous. En fait, c'est plutôt en dessous des Giettes qu'elles apparaissait. Ce secteur avantage d'être sélectif. Le chemin est raide et ne laisse aucun répit. Est-ce pour cela qu'un chemin de Croix y a été aménagé?
Valerette Altiski
Extrait de la plaquette commémorative Valerette Altiski 20 éditions édité en 2012 à l'occasion de la 20ème édition - Texte Claude Défago